BILAN DU PROJET
BÂTIR UNE COMMUNAUTÉ NOURRICIÈRE ET ÉCOLOGIQUE
Projet parrainé par la Corporation de Développement et d'Urbanisme
de St-Damase
novembre 2009
1) Relations avec la communauté, évènements et communications
A) Conception de documents sur support électronique
Quatre (4) documents électroniques visuels et écrits ont été conçus afin de favoriser la compréhension et l'appropriation du projet par les partenaires, les jeunes et le personnel du milieu scolaire ainsi que les citoyens des communautés visées.
• Présentation générale du projet
• Présentation sur le vermicompostage
• Présentation sur les jardins scolaires
• Présentation sur les légumes du patrimoine
B) Rencontres avec les partenaires
Le projet a été présenté aux principaux partenaires (corporations municipales, comités de développement locaux et personnel scolaire) dans chacune des trois (3) communautés.
L'ensemble des partenaires a apporté son soutien au projet. Dans le cas des corporations municipales et des comités de développement locaux, cet appui s'est également traduit par un soutien financier de chacun des partenaires.
La contribution financière des écoles au projet s'est fait sous forme de facturation d'activités à celles-ci.
D'autre part, de nombreux partenaires financiers publics et privés se sont joints au projet tant en terme de contribution financière directe que sous forme de contribution matérielle ou en terme de ressources humaines (voir le détail au budget en annexe).
C) Présentation aux communautés
-Trois (3) rencontres communautaires de présentation du projet ont été tenues dans chacune des localités au début du projet avec présentation visuelle.
Le taux de participation de la population à ces rencontres a été variable compte tenu des moyens et des délais serrés de publicité via les médias locaux.
St-Noël: 7 personnes
St-Damase: 7 personnes
St-Moïse: 31 personnes
D) Évènements communautaires
Le projet a initié ou participé à des activités communautaires afin de faire connaître ses objectifs et activités:
- Deux ateliers communautaires ont eu lieu afin de favoriser la connaissance et l'appropriation du projet par la population:
* Le vermicompostage: 6 participants (St-Noël, le 20 mai)
* L'agriculture écologique: 2 participants (St-Moïse, le 27 mai)
- Participation avec kiosque de vente de légumes à la journée portes ouvertes de l'UPA qui se tenait cette année à la ferme laitière biologique Géracine de St-Damase.
- Kiosque de vente de légumes à la journée du journal l'Écho des sommets de St-Moïse.
- Fête des récoltes avec vente de légumes et de produits transformés lors d'un déjeuner conjoint avec le Club des 50 ans et plus. Une partie du déjeuner consistait en de la nourriture santé et celui-ci a été servi dans de la vaisselle compostable qui a été disposée par la suite dans le composteur municipal de St-Damase.
- Présentation publique du projet et vente de produits lors de la Fête des Moissons du CLD de la Matapédia qui se tenait à St-Moïse.
- Organisation d'une Fête automnale avec les enseignantes, les élèves de l'école de St-Damase et 4 bénévoles afin de détourner ces matières de l'enfouissement. Les jeunes ont apporté ces feuilles au parc d'accueil du parcours patrimonial où elles ont servi de paillis dans les plates-bandes.
De plus, ceux-ci se sont initiés aux rudiments de la protection hivernale des végétaux. Une collation santé, servie dans de la vaisselle compostable, a été offerte aux 40 participant(e)s.
E) Communications
Différentes initiatives de communication ont été réalisées afin d'assurer le rayonnement du projet dont voici un résumé en ordre chronologique:
- Article dans les journaux locaux (publipostage à St-Moïse) et affiches dans les 3 communautés pour annoncer la tenue des 3 soirées d'information sur le projet.
- Article dans les journaux locaux et affiches dans les 3 communautés pour annoncer la tenue des 2 ateliers communautaires.
- Création d'une vitrine Internet mise à jour régulièrement et qui permet aux partenaires et à la communauté de connaître les objectifs et activités du projet. Vous trouverez ce site à l'adresse suivante: http://batirunecommunautenourriciere.blogspot.com/2009/08/qui-sommes-nous.html .
Un communiqué électronique a été envoyé à 130 partenaires et médias afin de faire connaître cette ressource.
- Communiqué de presse et affiche sur la disponibilité de composteurs communautaires dans chacune des 3 localités (diffusé par les journaux locaux et 3 médias écrits régionaux).
- Entrevue avec la radio de Radio-Canada Gaspésie- les Îles diffusée lors d'un reportage à l'émission Bon pied, bonne heure.
- Entrevue avec la radio de Radio-Canada Gaspésie- les Îles diffusée lors de l'émission Mer et monde.
- Entrevue avec la télévision communautaire de la Matapédia diffusée dans le cadre de l'émission Bien branché.
- Communiqué de presse et envoi de communiqués électroniques (130) pour annoncer la fête des récoltes.
2) Vermicompostage, compostage et utilisation de vaisselle et ustensiles compostables
A) Vermicompostage
Cinq (5) unités de vermicompostage de deux cents sept (207) litres chacune ont été construites puis installées avec une présentation d'une durée moyenne de deux (2) heures chez les partenaires suivants:
• Écoles de St-Moïse, St-Noël et St-Damase
• CPE L'Enfant Joue de St-Moïse
• Résidence pour personnes âgées de St-Damase
D'autre part, malgré une publicité relativement limitée, plusieurs citoyens ont démontré un intérêt pour l'achat éventuel de vermicomposteurs résidentiels.
Cette demande pourrait justifier une activité de fabrication et de vente de quelques modules avec vers à compost par les jeunes au cours de l'automne 2009/ hiver 2010.
Au cours du projet, le volet vermicompostage du projet a connu des résultats variables à plusieurs niveaux.
- L'encouragement des jeunes pour l'apport de matières putrescibles à l'école et le suivi des installations en général, auraient normalement pu être plus systématiques.
En fait, ce volet d'animation dans les classes de chacune des écoles aurait pu mobiliser 2/3 d'une ressource humaine à temps plein mais les commandes de matériaux et intrants, ainsi que la concertation et le travail pour la mise en place de 3 nouveaux jardins, ont pris du temps au coordonnateur et aux animateurs au détriment de l'animation optimale de ce volet.
D'autre part, différents autres éléments doivent être pris en compte dans l'évaluation tant qualitative que quantitative de ce volet:
- Le fait que les matières organiques doivent être déchiquetées de façon sécuritaire et à petite échelle a demandé beaucoup de temps en terme de "production", même si ces activités
ont suscité beaucoup d'intérêt auprès des jeunes des 3 écoles et ont constitué des activités éducatives indéniables.
- Au plan technique, les vermicomposteurs ont dû être améliorés afin d'augmenter leur aération et la matière brune qui sert de litière a été reformulée afin d'éviter la présence de mouches à fruit et de permettre une meilleure absorption des lixiviats.
Les vermicomposteurs ont été retirés des écoles pour la période estivale et alimentés avec les matières organiques fournies par les citoyens.
En septembre et octobre 2009, les vermicomposteurs ont été réintégrés dans chacune des écoles avec animation et un suivi des activités a été assuré depuis.
Depuis novembre 2009, Mme Dominique Masse, de la CORPODEL de St-Noël, assure le suivi de l'activité à l'école La Volière. Cette implication va dans le sens de la prise en charge des milieux en regard des objectifs du projet.
En terme de production de vermicompost, 350 litres ont été produits, ce qui correspond au détournement de près de 1590 Kg de matières organiques qui auraient autrement été enfouies.*
D'ici la fin de l'année 2009, 350 litres supplémentaires de vermicompost devrait être produit puisqu'encore plus de matières organiques sont en cours de compostage avec des conditions techniques améliorées.
Un des points faibles de ce volet a été la vente du vermicompost .
Tel que prévu, ce produit a été offert en contenants recyclables ou compostables de 1 litre.
Ces contenants ont été mis en vente lors des évènements communautaires mais très peu ont trouvé preneurs et n'ont donc pas constitué un volet significatif d'autofinancement du projet.
La méconnaissance du vermicompost par la population en général en est probablement la raison et des démarches sont entreprises afin de vendre le produit dans les centres jardin régionaux afin de rejoindre une clientèle plus habituée à l'utilisation d'un tel produit.
Une des avenues réalistes qui permettrait de stimuler les activités de vermicompostage dans les écoles serait de le faire dans le cadre d'un projet d'entreprenariat jeunesse, ce qui permettrait aux jeunes de vendre leur produit tout en détournant des déchets organiques de l'enfouissement.
* De façon générale, la littérature scientifique évalue la réduction du poids et du volume de matières organiques en vermicompost à un ratio de 10/1 à 15/1.
B) Compostage
Dans l'optique de pouvoir traiter un plus grand volume de matières putrescibles, la CDU de St-Damase a décidé d'implanter des composteurs communautaires conventionnels dans chaque village participant au projet.
Ces composteurs ont été conçus et construits par le personnel du projet.
Ils comportent les caractéristiques suivantes:
- Volume total de 7 mètres cubes pour une capacité annuelle de traitement de 70 tonnes métriques (70,000 Kg) de matières organiques;*
- Construction robuste et durable (cèdre teint au latex, quincaillerie galvanisée, etc.);
- Doublure en broche galvanisée 1/4 de pouce pour la résistance aux rongeurs;
- Concept facilitant la disposition des déchets et réduisant les besoins de retournement;
- Proximité géographique au cœur des communautés.
Déjà, en octobre 2009, les composteurs étaient emplis à une capacité du 2/3 de leur capacité, ce qui signifie un détournement moyen de 4.62 tonnes métriques de matières organiques.
À St-Damase, le composteur était déjà empli à 100% au début novembre 2009.
Le succès de cette initiative prouve qu'avec une sensibilisation et une information adéquates des citoyens et l'offre d'alternatives réalistes, il est possible de détourner de l'enfouissement des quantités importantes de déchets organiques.
Cependant, ce succès pourrait aussi connaître un revers si aucune autre infrastructure de compostage n'est mise en place pour répondre à cette forte demande des citoyens.
En ce sens, les partenaires communautaires auraient avantage à se pencher ensemble sur des solutions proactives comme ils le font présentement sur la question de la vaisselle et des ustensiles compostables lors des évènements communautaires.
Il est important de mentionner que la paille qui sert de matière carbonée dans les composteurs est gracieusement offerte par des producteurs agricoles locaux soit, la Ferme Géracine de St-Damase, la Ferme de cerfs rouges de Marc Otis de St-Noël et la Ferme Jolipré de St-Moïse.
Enfin, Mme Dominique Masse de St-Noël assure le suivi du composteur de St-Noël.
* Comme pour le vermicompostage, on évalue le ratio matières organiques/ compost à une moyenne de 10/1.
C) Vaisselle et ustensiles compostables
Un des objectifs du projet en regard de la réduction de l'enfouissement de matières résiduelles était d'offrir aux organismes et entreprises de nos communautés une alternative à l'utilisation de vaisselle, ustensiles et contenants jetables.
Le volet de l'utilisation de contenants, ustensiles et vaisselle compostables a donc été présenté lors des rencontres avec les partenaires et des rencontres communautaires. Cependant, peu de demandes ont été faites pour ces produits à part celle du "Comité 50 ans et plus" de St-Damase.
Dans le cadre du projet, nous avons donc commandé de la vaisselle compostable pour utilisation lors de nos évènements.
À ce titre, le déjeuner de la Fête des récoltes et la collation lors de la Fête automnale ont constitué des exemples très concrets qu'il était possible d'y arriver. Plutôt que générer 8 sacs de vidange, ces évènements ont généré 8 sacs de matières qui ont pu être disposées dans le composteur communautaire de St-Damase.
Les comités de développement locaux ont été sollicités afin que les 3 municipalités achètent ensemble de la vaisselle compostable, créant ainsi une économie d'échelle. Une soumission a été obtenue chez le fournisseur, NovaEnvirocom, pour une commande de 6000 couverts et des sacs de vidange compostables.
La CDU de St-Damase a depuis envoyé une lettre aux différents organismes locaux afin de connaître leurs besoins annuels en vaisselle et ustensiles et de les sensibiliser à l'importance de cet objectif.
Suite à sa récente rencontre, le conseil municipal de St-Moïse procédera aussi à une telle consultation sous la forme d'une réunion avec ses organismes locaux à laquelle sera invité le coordonnateur du projet.
La CORPODEL, de même que le conseil municipal de St-Noël, ont déjà adhéré par voix de résolution à l'idée d'acheter en commun de la vaisselle compostable afin de la revendre au prix coûtant aux organismes de leur communauté.
3) Jardins maraîchers
A) Implantation
Les jardins maraîchers ont sûrement constitué le volet le plus exigeant du projet, entre autres à cause des délais serrés du début.
Une première commande de semences légumières biologiques a été faite auprès d'Yves Gagnon, producteur de semences biologiques. Deux (2) autres commandes de semences, de rhizomes et de boutures de plantes ont également eu lieu.
Le projet a été présenté dans chacune des écoles partenaires lors de la présentation du volet vermicompostage. Les semis de légumes et de fines herbes ont eu lieu dans chacune des trois (3) écoles participantes. Chacune de ces activités a été précédée par une présentation visuelle sur les légumes et les herbes semées.
Les partenaires scolaires et municipaux ont été impliqués dans le choix du site des jardins.
Les parcelles de jardin ont été préparées durant la période printanière de gel nocturne (motoculteur, herse et labours) afin de les rendre plus facilement cultivables en 2009. Les jardins de St-Noël et St-Damase ont bénéficié d'apport de terre végétale tamisée compte tenu de la pauvreté du sol.
Les semis intérieurs de légumes et de fines herbes ont été entretenus alternativement par les jeunes, les enseignantes et les animateurs.
Il appert déjà que l'absence de serre chauffée permettant une luminosité optimale et, dans certains cas d'arrosage des semis durant les fins de semaine, ont constitué des facteurs défavorisant la croissance des semis intérieurs.
Les jardins de St-Noël et St-Damase correspondent à une dimension moyenne de 20' X 30'. Compte tenu de la grande quantité de semences et de semis, le jardin de St-Moïse a été aménagé sur une plus grande surface (36' X 100') afin de permettre la culture de légumes et herbes au profit des 3 communautés.
Deux tonnes de fumier bovin biologique ont été fournies par un producteur local et épandues au pro rata des surfaces.
Un semis de Sarrazin comme engrais vert a eu lieu sur 2 sites afin de préparer les parcelles pour une éventuelle phase 2 du projet. Ce semis a été suivi par une culture avoine/ pois à vache, toujours comme engrais vert.
2 balles rondes de paille biologique ont également été étendues dans les jardins et les serres afin de réduire les besoins d'arrosage et de désherbage.
Une serre à armature de bois de 18' X 12' a été construite sur le site du jardin de St-Moïse et 5 jeunes participants sont venus prêter main forte lors de la pose des ancrages et du film plastique.
De même, le site ne bénéficiant pas d'eau courante ou de structure permettant le captage d'eau de pluie à proximité, un système d'irrigation avec pompe à gaz a été installé avec une prise d'eau dans le ruisseau adjacent. Mme Élise Turcotte a gracieusement prêté cette pompe pour la durée du projet.
La serre de St-Noël a également bénéficié d'une rénovation pour la rendre plus efficace au plan thermique et plus esthétique (nouveau film plastique, attaches de film professionnelles, rénovation partielle de la structure, teinture intérieure et extérieure, etc.).
La serre du jardin de St-Damase a été, quand à elle, prêtée par un citoyen de la communauté.
L'ensemble des semis et semences ont été plantés dans chacun des jardins et une deuxième vague de semis (salade, brocolis, etc.) a eu lieu de la mi à fin juillet afin d'échelonner le temps de récolte. Des systèmes d'irrigation goutte à goutte ont également été installés dans 2 des 3 jardins.
De façon générale, la configuration si variée de chacun des sites a été un facteur important d'investissement de temps et d'énergies afin que chaque jardin profite d'un maximum de productivité et d'efficacité.
B) Implication des communautés et des jeunes
Plusieurs citoyens et partenaires ont démontré un empressement exemplaire dans le soutien au projet.
La Corporation municipale de St-Moïse et son personnel, ainsi que plusieurs contracteurs de cette localité, auront permis par leur disponibilité et leur diligence de réaliser un jardin beaucoup plus grand que prévu dans des délais très serrés et ce de façon gratuite ou largement sous le prix du marché.
La Corporation municipale de St-Noël et des citoyens de cette municipalité ont non seulement aidé à l'établissement de leur jardin dans un délai serré, mais soutenu de différentes façons la réalisation de celui de St-Moïse. Mme Francine Gagné et M. Rémi Bérubé ont ainsi prêté leur rotoculteur afin de faciliter le travail du sol à St-Moïse et St-Noël.
Enfin, la Corporation municipale de St-Damase a prêté une partie de son terrain du bureau municipal pour l'établissement du jardin du projet, et ce, dans un contexte où les partenaires ont été très occupés par les activités liées au 125 ème anniversaire de la paroisse.
Encore une fois, les contracteurs, partenaires et citoyens de St-Damase ont fait preuve d'un soutien et d'un empressement qui ont permis la réalisation du jardin dans les délais prévus au projet.
À St-Damase, une collaboration entre l'Association des loisirs et le projet a permis de fixer un après-midi par semaine où les jeunes ont travaillé au jardin et effectué les récoltes.
Le nombre total d'heures de participation des jeunes dans l'élaboration et l'entretien des jardins se chiffre à 345 heures pour les 3 jardins.
C) Bilan général et pistes de réflexion
Au niveau scolaire, une approche plus systématique afin d'inscrire d'avance les activités dans le cadre de l'horaire favoriserait probablement une meilleure appropriation et donc une plus grande participation générale des jeunes durant l'été.
Il existe largement aux É.U.A., et de plus en plus au Québec, des activités de jardinage qui sont
inscrites systématiquement dans le cursus scolaire. Il est donc possible de penser que le jardinage, comme le vermicompostage, deviennent des activités régulières dans les 3 écoles partenaires si les élèves, le personnel et les parents jugent ces activités pertinentes.
La réalisation de jardins dans le cadre du projet avait le double objectif d'éducation et de favoriser l'émergence d'un entreprenariat jeunesse local. Il semble que le premier objectif ait été plus facilement atteint que le second.
En effet, les jeunes ont pu découvrir différents aspects du jardinage et de nouveaux légumes et herbes. Cependant, si la présence d'un jardin communautaire dans chaque localité favorise la présence des jeunes, cela représente un défi au plan organisationnel et une grande mobilisation de temps et d'énergie chez le personnel de soutien.
Dans ce sens, si une continuité de cette activité était envisagée, il serait préférable de cibler en priorité un des deux objectifs.
Si l'objectif d'éducation était jugé prioritaire, la présence d'un jardin dans chaque communauté serait probablement l'option la plus adaptée.
Cependant, si l'objectif de favoriser l'entreprenariat jeunesse devenait la priorité, il serait probablement plus efficace et "rentable" de réaliser un seul jardin avec une serre chauffée et des équipements performants. Les jeunes des 3 communautés pourraient ainsi se déplacer vers un seul jardin beaucoup plus élaboré, et ce, autant dans le cadre scolaire que dans le cadre d'un travail d'été.
Le partenariat avec les associations de loisir locales est également une formule qui gagnerait à être explorée dans chacune des communautés afin de rejoindre plus de jeunes et assurer une plus grande assiduité de ceux-ci.
Au niveau de la vente des légumes et produits transformés, il appert que la formule ASC (agriculture soutenue par la communauté) permettrait une meilleure mise en marché des produits et garantirait un revenu de départ pour l'achat de semences et d'intrants horticoles. De même, la vente auprès de plus grosses épiceries ( ex: Sayabec, Mont-Joli) que les épiceries locales permettrait sans doute d'écouler plus facilement les produits.
D'autre part, une certification biologique, même si elle coûte plus cher, est généralement garante d'une plus grande rentabilité.
4) Ressources humaines
Une offre d'emploi pour 2 animateurs a été diffusée via les différents médias locaux ainsi que dans les commerces et lieux publics des communautés participantes et un processus de présélection a été mis en place en collaboration avec Emploi-Québec.
Une entrevue de sélection a eu lieu le 15 mai 2009 par l'exécutif de la CDU de St-Damase et les 2 candidats retenus ont été M. René-Jacques Otis pour la communauté de St-Noël et M. Ghislain Durette pour celle de St-Moïse.
M. Otis et M. Durette ont fait preuve de beaucoup d'engagement dans leur travail. Ainsi, ils se sont rendus disponibles les fins de semaine comme les matins et les soirs afin d'ouvrir ou fermer les ouvertures d'aération des serres. Ce projet n'aurait pas eu la même teneur, ni la même "couleur" sans leur présence et nous tenons à les remercier sincèrement
5) Remerciements
La Corporation de Développement et d'Urbanisme de St-Damase tient à remercier sincèrement tous les partenaires et individus qui ont permis la réalisation du projet Bâtir une communauté nourricière et écologique.
Vous trouverez une liste complète de ceux-ci dans notre vitrine Internet à l'onglet du 2 août sous le titre: "Nos partenaires et commanditaires" ou en suivant ce lien: http://batirunecommunautenourriciere.blogspot.com/2009/08/le-projet-batir-une-communaute.html .
Pour toutes autres informations sur le projet, vous pouvez communiquer avec:
Louis Richard
Tél.: (418) 776- 5350
Courriel: ecogaspe@hotmail.com
